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Une note d’analyse sur l’autocar express dans les déplacements longs du quotidien vient d’être publiée par La Fabrique de la Cité, Think Tank dédié à la prospective et aux innovations urbaines créé par Vinci. Elle est rédigée par Jean-Pierre Orfeuil.

Cette note revient sur les lignes de car express reliant, soit les troisièmes couronnes à une grande agglomération, soit les aires de taille moyenne entre elles.

 

Dans une France où plus de la moitié de l’emploi est situé dans l’une des vingt-deux aires métropolitaines, alors même que les coûts du foncier et les choix de cadre de vie orientent une part importante de la population à loger en périphérie de ces aires, elle montre que l’enjeu est social, politique et économique.

 

Elle rappelle que le besoin d’une offre de car express répond à un contexte des mobilités qui a changé ces dernières années du point de vue des coûts. En effet, il y a une baisse de la rapidité des déplacements depuis les années 2010, passée de 19 km/h en 1982 à 26,8 km/h en 2008, pour redescendre à 25,6 km/h en 2019. En parallèle, il y a une baisse du pouvoir d’achat gazole depuis la même période, ainsi qu’une hausse du coût d’achat des véhicules individuels depuis un point bas atteint en 2017.

 

La note analyse la viabilité économique de telles lignes, tout en détaillant les avantages et inconvénients de ce type de solution, afin d’apporter une solution alternative à l’usage de l’automobile, surtout dans les zones moins denses, non desservies par des lignes TER, à proximité des agglomérations.

 

Cette analyse met en avant que la compétitivité de cette offre alternative, par rapport à la voiture individuelle, n’est possible que pour les services faisant entre 20 et 60 km, avec notamment peu d’arrêts intermédiaires, des fréquences élevées en heure de pointe et des offres de stationnement au point de départ.