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Le rapport sur le développement de lignes de car express en Ile-de-France a été remis par François Durovray, Président du conseil départemental de l’Essonne, à l’Autorité organisatrice Ile-de-France Mobilité.

Le rapport propose l’intégration d’un réseau de car express pour compléter l’armature régionale francilienne composée du métro, du RER et bientôt du Grand Paris Express (GPE). Cette solution apparaît comme la plus pertinente pour desservir directement les bassins de vie, ainsi que les zones d’emploi et d’activités, dans un délai court et avec efficacité.

 

Ces lignes seront inscrites dans un schéma directeur des lignes express, qui sera porté au vote en octobre 2023.

 

Elles seront positionnées en complémentarité des lignes de mass transit dans les liaisons de pôle à pôle non desservies aujourd’hui. Des liaisons directes seront créées aussi vers le cœur du réseau de transports collectifs, s’appuyant sur les radiales autoroutières. La desserte de bus locale sera revue en conséquence.

 

Ces lignes devront intégrer :

  • De la qualité de service transport et usager
  • De la visibilité et de la lisibilité de l’offre au même niveau que celle de mass transit
  • Des paramètres de desserte cohérents avec les objectifs
  • Une gouvernance solide autour d’un maître d’ouvrage unique qui porte la vision d’ensemble et la synchronisation des modes.

 

L’enjeu est de développer d’ici à 10 ans un système de transport intégré comprenant des pôles d’échange multimodaux routiers en zone peu dense et permettant les rabattements, mais aussi des voies réservées sur les trajets en cas de congestion, ainsi que des pôles permettant des correspondances avec le réseau ferroviaire lourd.

 

Le coût d’exploitation annuel est estimé à 100 millions d’euros pour la création au démarrage d’une vingtaine de lignes et le renforcement d’une vingtaine de lignes. 

 

A terme, le réseau sera constitué d’une centaine de lignes. L’investissement représenterait un milliard d’euros sur dix ans, sans intégrer les investissements nécessaires pour assurer l’accès de ces lignes aux gares ferroviaires, notamment du GPE.