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Neuf Français sur dix jugent que la navette automatisée a une utilité. C’est ce que montre la troisième édition du baromètre véhicule autonome VEDECOM et MACIF.

Jusqu’ici expérimentée majoritairement dans les zones urbaines, c’est là qu’elle est perçue comme la plus utile. En effet, le test d’un véhicule automatisé favorise sa meilleure acceptabilité. 42,5% de ceux qui ont déjà vu un véhicule automatisé sont prêts à se projeter dans son usage régulier.

 

La part passe à 45,5% lorsqu’ils en ont déjà utilisé un, contre 31,8% pour la population totale.

 

L’étude VEDECOM MACIF préconise un renforcement des tests de navettes automatisées en zones rurales afin d’en améliorer l’acceptabilité. Il s’appuie pour cela sur d’autres constats faits dans le baromètre. Ainsi, le coût est la principale raison de l’utilisation des transports en commun.

 

En parallèle, les transports en commun sont utilisés lorsqu’ils sont proches du domicile. 60,9% de ceux qui utilisent principalement les transports en commun habitent à moins de 5 minutes à pied d’un arrêt. Ce chiffre diminue au fur et à mesure que cette distance augmente, pour ne représenter que 5,1% de ceux qui habitent à 15 minutes et plus d’un arrêt de transport en commun.

 

Les freins identifiés pour l’utilisation des transports en commun sont le manque d’offres disponibles, le manque d’efficacité et la qualité de service (fiabilité, confort).

 

La navette automatisée peut donc constituer un axe de développement des transports en commun en milieu rural, où 78,8 % des Français déclarent ne pas avoir le choix dans leur façon de se déplacer.