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Au niveau national, le bilan environnemental est à l’avantage du transport par autocar ».

Telle est la conclusion du rapport d’étude de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) intitulé « Évaluation de l’impact environnemental du développement du transport par autocar » publié le 23 mars 2017.

 

La publication de ce rapport était prévue par l’article 9 de la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques qui a créé les lignes nationales par autocar en France. Ces lignes ont été empruntées par plus de 7 millions de passagers depuis l’ouverture du marché. Si les voyageurs des nouvelles lignes longues distances de transport par autocar avaient utilisé d’autres modes de transport, le bilan environnemental aurait-il été meilleur ?

 

L’ADEME répond à cette question : « Le bilan environnemental du transport par autocar devient positif à la fois pour les émissions de gaz à effet de serre et de polluants à partir d’un taux d’occupation de 38%. Ce taux a été dépassé en France au 2ème trimestre 2016 ». Les perspectives d’avenir sont au vert puisque, dans les trois scénarios d’évolution proposés par l’ADEME, le taux d’occupation des véhicules varie de 40 à 55% en 2018.

 

Selon l’ADEME, le renouvellement de la flotte vers des véhicules Euro 6 va également dans le sens d’une plus grande performance du transport par autocar. Le parc actuel des services librement organisés (« cars Macron ») est composé à 83% de véhicules de norme Euro VI et atteindra 100% en 2018.

 

La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs se félicite de voir reconnue l’efficacité énergétique du mode de transport par autocar. Ces résultats positifs confirment les efforts du secteur en faveur de la transition énergétique qui vont se poursuivre et s’amplifier dans les prochaines années.