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L’Ademe vient de publier en juin 2021 un bilan ayant pour objectif de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’ensemble de la chaîne de valeur de l’industrie touristique (directe et indirecte) en France métropolitaine et Outre-Mer.

Ce bilan inclut à la fois :

  • le tourisme réceptif (séjours d’étrangers en France) et le tourisme interne (séjours de Français en France),
  • les touristes à proprement parler (séjour hors de l’environnement habituel supérieur à une nuitée sans dépasser une année) et les excursionnistes (séjour d’une journée à plus de 100 km du domicile).
  • les séjours pour motifs personnels (pour la plupart assimilés au tourisme d’agrément) et motifs professionnels (assimilés au tourisme d’affaires) sont inclus.
    Conformément à la norme ISO 14064-1, le bilan des émissions de GES du secteur du tourisme prend en compte l’ensemble des gaz du « panier de Kyoto » (CO2, CH4, N2O, HFC, PFC, SF6). L’unité utilisée sera donc le CO2 équivalent (CO2e)

Résultats

Le tourisme en France a émis 118 millions de tonnes de CO2 équivalent en 2018. Ce total correspond aux émissions annuelles directes des régions Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Bretagne réunies. Environ la moitié sont des émissions directes ayant lieu sur le territoire français, soit 11% de l’inventaire national d’émissions de GES de la France, pour 7,4% du PIB.

 

Ces émissions proviennent essentiellement des mobilités des touristes avec 91 MtCO2e en 2018, soit 77% du bilan des émissions GES du tourisme en France et 69% des émissions territoriales en France, contre 29% tous secteurs confondus.

Focus sur les transports

Le transport aérien et le bateau représentent respectivement 53% et 12% (total de 65%) des émissions de transport origine-destinations pour seulement 12% et moins de 1% d’arrivées, soit un ratio de 5,2.

L’avion est

  • 3 fois plus émissif par passager.km que la voiture,
  • 7 fois plus que l’autocar,
  • et 45 fois plus que le train.

 

La voiture génère 34% des émissions pour 74% des arrivées soit un ratio de 0,46.

 

Mais ce sont l’autocar et le train, pourtant encore sous-exploités, qui représentent seulement 1% d’émissions pour 13 à 14% d’arrivées soit le ratio le plus petit de 0,07.

Consulter les documents de l’Ademe :