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L’Autorité de Régulation des Transports (ART) a publié son deuxième rapport sur les transports de voyageurs. Il apporte des éléments sur l’évolution de la mobilité des Français entre 2008 et 2019. Il analyse également l’impact de la crise COVID sur les déplacements en 2020 et 2021.

Le rapport de l’ART met en avant la relative stabilité entre 2008 et 2019 des mobilités courte distance en volume, avec un léger accroissement de la part modale du transport collectif et des modes actifs, lequel remet peu en cause l’évolution des déterminants des déplacements courte distance.

 

Sur la même période, l’évolution est plus marquée pour les mobilités longue distance qui croissent de +8% en nombre de déplacements et de +35% en nombre de kilomètres parcourus, notamment sous l’effet de l’essor des déplacements internationaux avec l’aérien, notamment pour la part de la population disposant des plus hauts revenus.

 

En ce qui concerne les déplacements domestiques de longue distance, la hausse de la fréquentation du train et de l’autocar a été permise par le développement d’offres à bas coût qui ne remettent pas en cause les modèles d’offre traditionnels, mais captent l’essentiel de la croissance observée.

 

Le rapport réalise également deux zooms :

  • Un premier sur l’impact de la crise sanitaire sur le transport de voyageurs. Il note que tous les modes de transport ont repris, sans retrouver pour autant les niveaux d’avant crise. Il note également que la reprise est plus rapide pour la voiture particulière que pour les transports collectifs.
  • Le second sur l’impact des services numériques de mobilité. Ces derniers se sont beaucoup développés depuis 2008.Toutefois, si leur développement s’accompagne d’une hausse de la part de vente de billets via le numérique, leur impact sur les choix modaux et la progression de l’intermodalité n’est pas avéré.