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Les grands acteurs du tourisme prennent à témoin l’opinion publique sur l’attitude des assureurs qui laissent mourir à petit feu leurs assurés.

Dès le 3 mars dans un courrier adressé au Premier ministre, les membres de la confédération des acteurs du tourisme (CAT) s’unissaient pour révéler la situation économique désespérante des entreprises du tourisme liée à la crise du covid-19. Le courrier demandait « un plan de survie » prioritaire en faveur des entreprises de la filière du tourisme.

 

Aujourd’hui, plus d’un mois après ce courrier, le risque de voir disparaitre plusieurs centaines de TPE, PME ou même grands groupes dans la filière du tourisme existe, alors même que ce secteur représente 2 Millions de salariés en France, 8% du PIB français et qu’il est l’un des plus importants créateurs d’emplois. Le secteur du tourisme est en première ligne des impacts dévastateurs et sera l’un des derniers à se redresser de ce désastre économique mondial.

 

Dans cette crise sanitaire et économique sans précédent, chacun fait preuve de solidarité et de responsabilité que ce soit l’Etat, les entreprises, les salariés,…tous sauf le secteur de l’assurance.

 

Les entreprises que nous représentons sont associées aux vacances, aux loisirs, à des souvenirs joyeux pour les Français, et il est inacceptable d’envisager de laisser des entreprises sur le bord de la route, surtout lorsque celles-ci ont souscrit une assurance pour prévenir et dépasser les « coups durs. » La perte d’exploitation totale ou partielle doit être prise en charge par les assureurs car c’est la vocation de tout assureur de venir au secours de son client !

 

Nous prenons l’opinion publique à témoin sur le désengagement du secteur des assureurs depuis le début de cette crise. Le monde de l’assurance réalise des gains en raison de sinistres moins nombreux pendant cette période (accidents de la route, vols,…), pourquoi ces gains ne sont pas mobilisés pour combler les pertes exceptionnelles de nos entreprises ? Le monde de l’assurance va-t-il être le premier des secteurs à s’enrichir pendant cette crise ?

 

« Nous ne sommes pas dans l’acharnement. Force est de constater que les assurances ne participent pas à la solidarité nationale. Elles continuent une à une à se dédouaner de leurs obligations en se rangeant derrière des règles juridiques. Nous demandons à la Fédération Française de l’Assurance de faire preuve de pragmatisme et d’humanité dans la gestion des dossiers des entreprises du tourisme. » Roland Héguy, président de la CAT.