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Retour sur le colloque de la FNTV Occitanie qui s’est tenu le 8 novembre à CASTANET TOLOSAN et évoquait cette année les problématiques de recrutement de la profession.

COMPTE-RENDU de cette journée.

1re TABLE RONDE : problématiques du secteur

Après les quelques mots introductifs de M. BARRAULT, Président de la FNTV, la parole est donnée à M. CORNAC, Directeur mobilités et proximités de la Région Occitanie.
Ce dernier revient sur le travail de la Région concernant les déplacements du quotidien et la transformation en cours des services de transport scolaire.

 

M. BARRAULT revient sur le mécanisme du transfert de personnel propre au transport de voyageurs.

 

Mme CHOLLIER, conductrice depuis 3 ans au sein de l’entreprise des autocars BARRIERE à MONTAUBAN revient sur son parcours.

 

M. HACKETT, chargé de recrutement à l’AFTRAL depuis 20 ans, revient ensuite sur les évolutions qu’il a pu percevoir.

 

Mme FORT, de la coopérative des autocaristes réunis, prend ensuite la parole et revient sur la question de la valorisation du métier et de la marque employeur.

 

M. BARRAULT conclut la table ronde :

  1. en informant l’assemblée du travail actuel de la FNTV sur l’abaissement de l’âge du permis D (actuellement 21 ans pour le titre professionnel et 24 ans pour le Permis D+Fimo) à 18 ans, qui pourrait devenir réalité par voie réglementaire, sous réserve pour la profession de trouver un moyen d’encadrer la conduite en transport scolaire (système de tutorat en cours de réflexion) ;
  2. en évoquant la problématique du ré-enchaînement des services (obligation pour l’établissement scolaire de consulter l’AOM avant changement d’horaire), que la FNTV voudrait voir marquer dans le code de l’éducation (peu probable).
  3. en revenant sur le CPS qui a contribué à dévaloriser le métier. Un travail est en cours avec les OS pour d’une part, restreindre l’usage du CPS à des cas limitativement énumérés et relever le nombre d’heures annuel minimum de 550 à 600 et, d’autre part, avoir un accord sur le temps partiel annualisé. 24h/semaine c’est trop pour la branche, il faut donc un accord de branche pour un contrat moderne et attractif.
  4. en évoquant la problématique des salaires  : il est évident que les salaires ne sont pas attractifs mais une augmentation de 10% ne changerait pas la donne. Les groupes acceptent désormais de faire des NAO légèrement au-dessus de l’inflation, NAO qu’il faut ensuite répercuter aux collectivités locales. L’Etat travaille à un indice propre au TRV qui serait repris dans les contrats avec les AOM.
  5. en évoquant enfin le débat entre titre professionnel (autour duquel la profession est organisée) ou Permis D et FIMO (plus court et moins cher mais pas même type de formateur) : faut-il réorienter les financements ? La question reste ouverte.

 

2e TABLE RONDE : leviers pour agir et tenter d’apporter des solutions aux problématiques de recrutement de la profession

M. DOUARD, directeur délégué à la Direction Emploi et Formation de la région Occitanie, rappelle que la région a ouvert 3 maisons de l’Orientation et 13 maisons de la Région, lieux qui ont vocation d’accueillir des actions de promotion des métiers.

M. DOUARD revient ensuite sur le dispositif PRF 2019 (achat de formations par la Région à destination des Demandeurs d’Emploi) mais aussi INNOV’EMPLOI (ancien FIER) qui fonctionne un peu comme les POEC (engagement d’emploi de l’entreprise) et donne la possibilité de mettre en place des formations sur mesure, à partir de 4 stagiaires.

 

En 2019, ce sont 598 parcours de formation sur les métiers du transport de voyageurs qui ont été financés par la Région pour un montant total de 1 898 912 euros.

 

Mme Christine BOY, déléguée régionale de l’AFT, revient ensuite sur ce que la profession a déjà mis en place en termes de communication (Journées portes ouvertes en entreprises, 2e édition à Toulouse du Village des Métiers au Lycée Gallieni, réponse à l’appel à projets lancé par la Région).

 

Mme Anne MOYEN, directrice de l’agence Pôle emploi de Toulouse La Cepière revient sur quelques modifications apportées par la réforme de l’assurance chômage, modifications susceptibles d’améliorer l’orientation des demandeurs d’emploi

 

M. Stephan PAROU, délégué régional de l’OPCO Mobilités, rappelle que L’OPCO peut apporter des solutions et a dans ses attributions une mission de promotion des métiers, son rôle étant de défendre tous les métiers de la mobilité.

 

Enfin, M. Philippe MEDIONI, directeur développement de la société UBITRANSPORT, revient sur un produit de sa société qui a notamment pour objectif la valorisation du métier de conducteur par la mise à disposition d’un outil moderne, utilisable sur tablette et smartphone.